Face aux ravages causés par les mines antipersonnel, il est très vite apparu que les seuls actes médicaux ne suffisaient pas. Handicap International s'est donc engagée aux côtés des rescapés et de leur communauté afin qu'elles retrouvent une vie aussi normale que possible, via des programmes de prévention, de soins, de déminage…
Suite au cyclone qui a frappé le Bangladesh, Handicap International conduit une première mission d’évaluation dans la zone touchée et se prépare à intervenir dans les domaines suivants : prise en charge des blessés et des personnes handicapées ; sensibilisation des autres acteurs de l’urgence aux besoins spécifiques des personnes handicapées ; distributions de biens de première nécessité et mise en place d’abris temporaires. Une équipe de quatre personnes est sur le départ pour préparer une intervention de façon plus concrète.
Kevin Bryant, notre expert en déminage, revient d’une mission au Liban qui s’est déroulée du 2 au 9 juillet. C’est dans ce même pays qu’il y a 5 ans, sa vie a basculé lorsqu’une mine lui a volé une jambe.
Il s’appelle Tenzin Norbu. Son âge, personne ne le connaît vraiment. Lorsqu’il était petit, Tenzin a pris des médicaments qui ont eu un effet secondaire désastreux : il est devenu sourd. Depuis, dans son silence que l'on imagine d'ouate, Tenzin étale des couleurs audacieuses sur des bouts de tissus.
Le district montagneux de Ninh Hoa est l’un des plus pauvres de la province de Khanh Hoa, en partie peuplé par la minorité ethnique Ede. Anciens nomades sédentarisés depuis un siècle, les Ede vivent dans des conditions de dénuement extrême. En conséquence, la mortalité infantile y atteint le record de 4 % et le taux de malnutrition infantile y est de 20%.
Le Laos fait partie de ces petits pays oubliés de tous. Parce qu'enclavés dans leurs montagnes sans accès à la mer de Chine, six millions et demi de courageux Laotiens n'arrêtent pas de panser les plaies d'une guerre du Vietnam qui n'était pas la leur, mais dont ils ont subi les dégâts collatéraux. Trente ans plus tard, les agents communautaires de Handicap International sont toujours au chevet des amputés et autres victimes de munitions ou sous-munitions non explosées.
Un après-midi, alors que Song Kosal avait six ans, sa vie a changé pour toujours. Elle travaillait avec sa mère dans la rizière, sur le territoire d’une commune calme non loin de la frontière thaïlandaise, lorsqu’elle a involontairement marché sur une mine antipersonnel, qui a explosé. Kosal a été grièvement blessée à la jambe droite. Il a fallu l’amputer.
Aujourd’hui encore, une personne saute toutes les trente minutes sur une mine. Pourtant, l’interdiction des mines est grand succès, comme nous l’ont expliqué Kosal (Cambodge) et Firoz (Afghanistan). Handicap International a invité ces deux survivants d’accidents de mine afin qu’ils ouvrent ce 9 mai les célébrations officielles commémorant les 10 ans de la signature du Traité d’Ottawa. Cette célébration qui s’est tenue en présence de la Princesse Astrid a été organisée par le Gouvernement car une importe conférence a eu lieu il y a 10 ans à Bruxelles, qui a mené à l’historique Traité d’Ottawa.
Le 16 février 2006, la Chambre belge des Représentants a voté une loi en séance plénière pour une interdiction des armes à sous-munitions, ces petites bombes larguées depuis une bombe-mère. De ce fait, la Belgique est le premier pays à interdire les armes à sous-munitions. En complément à la loi votée, un second texte de loi est à l’étude, qui vise à établir des exceptions. Handicap International devra rester vigilante.
En Asie, l’année 2005 a été placée sous le signe de la croissance. Handicap International y a particulièrement accru sa présence, avec le lancement d’un programme aux Maldives et une augmentation du nombre et du volume des projets menés.
Mr. Azizullah est le père de 4 enfants atteints de handicaps. Deux de ses enfants sont sourds, l’un est retardé mentalement et le dernier est atteint de malformations congénitales.
Genève. 17 novembre 2006. La conférence d'examen de la « Convention sur les Armes Conventionnelles » vient de s’achever. Bien que 30 Etats aient exprimé leur volonté d’interdire les armes à sous-munitions, d’autres Etats s’y sont opposés. La Norvège a alors pris la décision d’initier un processus en vue d’un nouveau traité d'interdiction sur les armes à sous-munitions. Un processus similaire à celui qui a conduit à l’interdiction des mines antipersonnel en 1997.
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