Ebola : des messages de prévention en braille
En Sierra Leone, Handicap International participe activement aux campagnes d’information sur les modes de transmission du virus et sur les gestes qui permettent de limiter les risques de contamination. Afin de garantir que toute la population soit bien informée, l’association organise la traduction en braille et en langage des signes des messages des campagnes, et a développé un livre d’information adapté aux enfants.
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En Sierra Leone, Handicap International participe activement aux campagnes d’information sur les modes de transmission du virus et sur les gestent qui permettent de limiter les risques de contamination. Afin de garantir que toute la population soit bien informée, l’association organise la traduction en braille et en langage des signes des messages des campagnes, et a développé un livre d’information adapté aux enfants.
« Si nous voulons que l’information soit bien comprise par tous, il faut faire l’effort d’adapter nos messages aux personnes auxquelles nous nous adressons, explique Bruno Leclerq, qui dirige le programme de Handicap International en Sierra Leone. Nous devons à chaque fois réfléchir aux moyens les plus efficaces pour les atteindre. Si nous affichons un message sur la place d’un village, par exemple, comment les personnes qui ne peuvent pas se déplacer, les non-voyants, ou les enfants qui ne savent pas lire feront-ils pour être informés ? Et puis, il est aussi important de réfléchir au contenu des messages que nous voulons faire passer. Ils seront bien sûr très différents selon qu’on s’adresse à des enfants, des employés municipaux, ou à des prostituées. »
Près de 3 000 personnes ont déjà pu participer à de séances d’information organisées par les équipes de Handicap International et de ses partenaires sur place. Parmi ces personnes 639 adultes handicapés et 871 enfants (dont 241 avec un handicap). L’association forme également des volontaires (238 en juin 2015) qui relaieront les messages essentiels à leur communauté dans 8 disticts du pays[1]. Au travers de ces activités, Handicap International fait en sorte qu’aucun groupe vulnérable ne soit oublié, dont font partie notamment les personnes handicapées ou les personnes vivant de la prostitution notamment. Des représentants de ces « groupes cibles » sont donc formés (32 à ce jour) afin qu’ils puissent eux même relayer les messages de prévention et diminuer ainsi les risques de transmission du virus.
[1] Western Area Rural/Urban, Portloko, Moyamba, Bo, Kenema, Kailahun et Kono