Guillaume Woehling et Diana Hiscock sont deux travailleurs humanitaires expérimentés. Au cours des dix dernières années, chacun d’entre eux a côtoyé les théâtres de combats. Jamais ils n’avaient été témoins d’une violence comparable à celle qu’ils ont observée lors de leur mission pour Handicap International en Syrie. Rentrés mi février, ils témoignent.
Alors que la Libye célèbre ce 17 février le 2e anniversaire de l’Appel au soulèvement qui a conduit à la chute du régime du Colonel Kadhafi, Handicap International souhaite attirer l’attention du public sur la prolifération dramatique des armes légères parmi les civils : la plupart des familles libyennes possèdent en effet une arme. Chaque jour, alors que le pays n’est plus en conflit, des Libyens sont victimes de la violence armée. Afin de réduire les risques pour les populations, l’association conduit des projets de réduction et de prévention de la violence armée, notamment à Tripoli. Des opérations similaires sont développées au Mali, pays qui a vu se déverser une quantité importante d’armes en provenance des stocks libyens.
Lutter contre le diabète, c'est combattre une maladie invalidante qui pourrait être évitée dans un très grand nombre de cas. Faute de prévention et de soins, cette pandémie mondiale engendre une importante augmentation de cardiopathies et d'accidents vasculaires cérébraux, d'amputations des membres, de cécités, d'insuffisances rénales, de risques généraux de décès.
À Davao City, aux Philippines, Yolanda, 52 ans, vit avec le diabète depuis 16 ans. Elle a découvert sa maladie suite à une perte de poids anormale. Dix ans après, elle a dû se résoudre à accepter l’amputation de sa jambe pour sauver sa vie, après s’être blessée au pied. En effet, l’une des complications fréquentes du diabète, couramment appelée le « pied diabétique », est liée à une blessure au pied qui s’infecte, entraînant un ulcère qui, non soigné, provoque une infection généralisée. Pour éviter la gangrène, le seul moyen est alors l’amputation.
Afin de protéger les populations, Handicap International a dépêché sur place un expert chargé d’identifier les zones polluées par des restes explosifs de guerre et de préparer, avec les partenaires présents sur place, les opérations de destruction. Les premières observations sont alarmantes et l’association mobilise, dans l’urgence, une équipe de déminage qui devrait être opérationnelle dès la semaine prochaine. Les zones de combat, aujourd’hui truffées de restes explosifs de guerre, mais également d’armes légères abandonnées par les combattants en fuite, sont progressivement réinvesties par les civils. L’intervention doit se faire dans les plus brefs délais pour éviter les accidents.
Depuis la fin du mois de décembre Handicap International intervient auprès des personnes blessées et handicapées à l’intérieur même de la Syrie. Afin d’améliorer leur prise en charge, des équipes mobiles se rendent dans les structures de santé, dans les camps et au sein des communautés accueillant des personnes déplacées. L’intervention de spécialistes de la réadaptation permet souvent d’éviter le développement de handicaps et d’augmenter l’autonomie de personnes comptant parmi les plus vulnérables.
Malgré le départ des groupes armés de Tombouctou, des risques majeurs persistent pour les populations civiles. Les obus et les bombes non explosées, mais également les armes abandonnées derrière eux par les combattants constituent une menace importante pour les populations. Handicap International, dont les équipes ont poursuivi leur travail à Tombouctou après la prise de la ville en avril 2012, avait immédiatement conduit, porte à porte, des opérations de sensibilisation des populations. L’association renforce aujourd’hui son dispositif et s’apprête à étendre ses actions, notamment par des actions de déminage/dépollution.
L’intervention militaire, menée actuellement par les armées malienne et française pour reprendre le contrôle du Nord du Mali, entraîne une évolution rapide des problématiques humanitaires. Les civils doivent être protégés des combats – et des armes, entrées massivement dans le pays – et l’accès des acteurs humanitaires aux populations déplacées garanti le plus rapidement possible.
Handicap International condamne fermement l’utilisation de sous-munitions par l’Etat syrien, confirmée par l’association Human Rights Watch dans la région d’Idlib et Latamneh, au nord de la Syrie. L’organisation qui avait relayé l’utilisation de ces armes dès le mois de juillet 2012 (et à nouveau en octobre) constate leur utilisation croissante en dépit des condamnations internationales.
Les combats qui ont repris de façon intensive ces derniers jours ont contraint Handicap International à suspendre temporairement ses activités au Mali. L’association, qui effectue notamment des distributions de denrées alimentaires[1] dans la partie Nord du Pays[2] depuis l’été 2012, a demandé à l’ensemble de ses équipes de se mettre à l’abri et de se tenir prêtes à relancer, dès que possible, les programmes d’assistance aux populations civiles.
Renane a perdu sa jambe suite au tremblement de terre de 12 janvier 2010. Au moment du séisme, Renane, neuf ans, faisait ses devoirs à l’intérieur de la maison. Son père qui était à proximité, a pu l’extraire rapidement des gravats. Une partie de sa jambe gauche était écrasée. Renane a été traitée rapidement, mais elle dû être amputée suite à une infection, quelques jours après. La petite fille est restée 3 mois à l’hôpital.
Manise est une femme courageuse. Amputée d’un bras suite au séisme, elle a été appareillée par Handicap International. Elle arrive désormais à prendre en charge sa fille de 5 ans et l’envoyer à l’école, grâce au petit commerce qu’elle a pu commencer avec le soutien de l’association...
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