Aller au contenu principal

Cyclone Batsirai : les équipes de Handicap International commencent à évaluer les dégâts pour distribuer leurs stocks de contingence

Urgence
Madagascar

Des équipes de Handicap International ont entamé ce dimanche 6 février des visites des zones les plus touchées par le cyclone Batsirai, qui n’a pas encore terminé sa course sur Madagascar. Depuis plusieurs jours, l'association a renforcé ses stocks de contingence pour permettre des distributions auprès des personnes touchées dès la levée de l’alerte.
 

Vincent Dalonneau, directeur de Handicap International à Madagascar explique la situation après le passage du cyclone Batsirai

Vincent Dalonneau, directeur de Handicap International à Madagascar explique la situation après le passage du cyclone Batsirai | HI©

Nicolas, attaché de presse Nicolas, attaché de presse Nicolas, attaché de presse Nicolas, attaché de presse

PRENEZ CONTACT AVEC

Nicolas DEWAELHEYNS

+32 (0) 2 233 01 07
[email protected]

Plan d’urgence familial

« Ce samedi 5 février à 13 heures, alors que le cyclone n’avait pas encore touché Madagascar, nos équipes et nos partenaires nous signalaient des vents et des averses d’une rare violence, alors que Batsirai était à environ 150 km de Madagascar, notamment près des côtes, explique Vincent Dalonneau, directeur de Handicap International à Madagascar. Avec des zones où la mer montait dangereusement. Et ce dimanche matin, un responsable des autorités de la région Est de Vatovavy faisait état de destructions très importantes, auxquelles s’ajoutent déjà des risques de pénurie alimentaire. »

« Nous avons fait le maximum pour nous préparer à l’arrivée de ce cyclone. Nos équipes se sont mises à l’abri pour se préserver de la violence des vents. Nous avons travaillé avec nos partenaires pour permettre aux personnes vulnérables et aux personnes handicapées de se mettre en sécurité, c’est-à-dire dans des bâtiments en dur comme des écoles ou des gymnases. Depuis l’annonce du passage de Batsirai, nous avons également accompagné les familles vulnérables à mettre en œuvre leur plan d’urgence familial, permettant ainsi de réduire l’impact de la catastrophe. Nous travaillons en étroite collaboration avec d’autres ONG et avec les autorités pour faire face à cette situation de crise : agir rapidement, se coordonner, communiquer... C’est une mobilisation générale parce que les risques sont très élevés pour la population ».

Evaluer les besoins dès la fin de l’alerte

Près de 70 personnels de Handicap International sont prêts à intervenir dès la levée de l’alerte, pour se rendre dans les zones touchées et évaluer les besoins, sous la coordination des autorités. Ce dimanche matin 6 février, une première équipe s'est rendue dans une zone affectée pour mesurer l’étendue des dégâts.
 
« Avec l’appui notamment de Save the Children, nous avons constitué des stocks d’aide d’urgence supplémentaires pour pouvoir assurer des distributions dès que possible, poursuit Vincent Dalonneau. Les kits "ménage" que nous avons préparé en urgence permettent de fournir à des familles à la fois du matériel de cuisine, des couvertures, des bougies, de la vaisselle... de quoi reconstituer les éléments essentiels qu’elles peuvent avoir perdus pendant le passage du cyclone. Nous disposons aussi de kits de dignité avec du matériel d’hygiène, savons, dentifrice, jerrican, purificateur d’eau, etc. »
 
En fonction de la gravité du bilan et de la situation, Handicap International adaptera son dispositif afin d’apporter une aide efficace aux personnes qui en ont le plus besoin. Toutes les équipes de l'association à travers le pays sont mobilisées et disposent de suffisamment de stocks pour intervenir lors des premiers jours, période la plus critique après une catastrophe.

Publié le : 5 avril 2022