Soudan du Sud : «Aujourd'hui, je vais mieux»
Soudan du Sud, des mois de conflit. Violences, fuites, pertes de proches : la situation ne laisse personne indemne. Handicap International aide les personnes déplacées à surmonter leurs traumatismes,

Soudan du Sud, des mois de conflit. Violences, fuites, pertes de proches : la situation ne laisse personne indemne. Handicap International aide les personnes déplacées à surmonter leurs traumatismes,
Les combats déchirant le Soudan du Sud depuis 2013 ont provoqué de nombreux déplacements de populations. 1 100 000 Soudanais du Sud se sont dirigés vers l’intérieur du pays, et 434 000 se sont enfuis à l’étranger. Des relais 'handicap et vulnérabilité' (DVFP) ont été mis en place par Handicap International dans les camps de Juba (Juba3) et dans la région d’Awerial, afin de venir en aide à plus de 3691 personnes vulnérables : des personnes handicapées, âgées, des enfants, des femmes enceintes, ... Des équipes mobiles se rendent également dans les camps situés à proximité de la capitale.
Les conséquences psychologiques provoquées par cette situation de crise auprès des personnes déplacées à l’intérieur du pays sont nombreuses : état d’anxiété, stress, dépression. A Juba, Handicap International développe un projet de soutien psychosocial, permettant aux déplacés de réaliser des exercices en groupe et d’apprendre à surmonter leurs traumatismes.
Les victimes du conflit ont saisi cette occasion pour exprimer aussi leur colère et leurs frustrations face à cette situation. « Au début des ateliers, la majorité des participants étaient durs avec moi. Ils exprimaient des demandes qui dépassaient le mandat d’Handicap International. Après deux mois de travail collectif, ils sont devenus plus agréables, et ont confirmé leur volonté de continuer à participer aux réunions. Ce projet contribue à réduire leur anxiété et à améliorer leur bien-être psychologique », explique la formatrice, Pamela Karemit.
Une des bénéficiaires le confirme : « Avant de participer à ce projet, j’étais hantée par le souvenir des cadavres. Je vivais dans l’angoisse et la peur. Aujourd’hui, je vais mieux, et je me sens en paix ».
Pour en savoir plus sur nos actions au Soudan du Sud, cliquez ici.