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Leurs histoires, notre combat

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notre combat

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Nicole Luyckx

Bénévole

 
 

« Voir le sourire des bénéficiaires quand ils retrouvent leur mobilité et leur joie de vivre, c’est ce qui me motive le plus. »

 

Nicole Luyckx, 72 ans, est une bénévole au grand cœur pour Handicap International. Après une carrière dans le secteur privé, Nicole a rejoint l'organisation il y a 25 ans et n'a cessé de contribuer à sa mission, même après sa retraite. Dans cette interview, elle partage avec vous son parcours, ses motivations et les moments marquants de son engagement. Nicole évoque l'impact de son travail sur les bénéficiaires et vous raconte comment les sourires qu'elle reçoit en retour sont sa plus grande récompense.

 

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m'appelle Nicole. Mon parcours est un peu atypique. Après avoir travaillé dans le secteur privé, j'ai rejoint Handicap International où j'ai passé 21 ans, principalement à gérer les legs et testaments en faveur de l'ONG. À ma retraite, j'ai décidé de continuer mon engagement en tant que bénévole. Je travaille maintenant au bureau des donateurs et je continue à organiser l'Assemblée Générale. Cela fait bientôt 25 ans que je suis impliquée avec Handicap International.

C’est un engagement impressionnant. Qu’est-ce qui t’a poussée à te lancer dans cette aventure avec Handicap International ?

C’est vraiment une question de conviction. Je crois profondément que Handicap International joue un rôle crucial, surtout dans les pays du Sud. Bien que des associations en Belgique apportent une aide précieuse aux personnes handicapées, il y a encore beaucoup à faire dans les pays à faible revenu. Handicap International se concentre sur ces régions et c'est là que je pense que notre aide est vraiment nécessaire. C'est en observant le travail concret d'un de nos programmes que j'ai vraiment compris l'impact positif de l'organisation.

As-tu une anecdote marquante de ton expérience en tant que bénévole ?

Bien sûr. En tant que bénévole, j'ai eu l'occasion de visiter des écoles pour sensibiliser les élèves aux problématiques des personnes handicapées. Une des expériences les plus enrichissantes a été de voir la réaction des enfants lorsqu'ils comprenaient mieux les défis auxquels ces personnes sont confrontées. Les élèves posaient des questions pertinentes, et bien que leur concentration ne soit pas toujours maximale, je suis convaincue que ces moments de sensibilisation ont un impact durable.

Tu fais aussi beaucoup de sensibilisation sur les soins de réadaptation. Comment arrives-tu à faire passer ce message essentiel ?

Je leur parle souvent des aides concrètes, comme les fauteuils roulants ou les prothèses, et de l’impact que cela a sur la vie des personnes amputées ou blessées. La réadaptation leur permet de retrouver une place dans la société et d’avoir une vie plus digne. C’est crucial. Sans cette aide, beaucoup de ces personnes resteraient dans l’oubli.

Y a-t-il une expérience ou une rencontre particulière qui t’a fait prendre conscience de l’importance des soins de réadaptation ?

Oui, en 2005, lors d’un voyage en République Démocratique du Congo avec Handicap International, j'ai rencontré un enfant amputé d'une jambe. Grâce à une prothèse et à des soins de réadaptation, il a pu retrouver sa mobilité. Je me souviens de l'avoir vu partir en courant rejoindre ses amis pour jouer au foot. C’était bouleversant. Cet enfant, autrefois isolé et oublié, avait retrouvé non seulement sa mobilité, mais aussi une place dans la société. Cette expérience m’a convaincue de l’importance vitale de la réadaptation.

Cela doit vraiment être gratifiant de voir un tel impact. Est-ce que ces moments renforcent ta motivation à continuer ton engagement avec Handicap International ?

Absolument. Voir le sourire des bénéficiaires, quand ils retrouvent leur mobilité et leur joie de vivre, c’est ce qui me motive le plus. Chaque progrès, chaque sourire est une récompense énorme. Le soutien que nous fournissons a un impact profond sur leur vie, et c’est ce qui me pousse à poursuivre mon engagement avec tant de passion.

Et si tu devais transmettre un message à ceux qui vont lire ton témoignage, que leur dirais-tu ?

J’ai une phrase qui me suit depuis toujours dans la vie : « Ceux qui renoncent sont plus nombreux que ceux qui échouent ». Donc, mon message est simple : ne renoncez jamais. Même dans les moments difficiles, battez-vous pour faire avancer les choses. Que vous soyez en situation de handicap ou non, vous avez la capacité de faire une différence. Les dons, même les plus modestes, peuvent changer des vies. Faites-vous connaître, engagez-vous, et montrez que vous pouvez faire une différence.

Pour celles et ceux qui veulent s’impliquer, quelles sont les meilleures façons d’aider Handicap International ?

Il y a plusieurs façons de contribuer, même avec un emploi du temps chargé. Vous pouvez organiser des événements locaux, sensibiliser votre entourage, ou faire des dons, qu’ils soient petits ou grands. Par exemple, lors d’un mariage ou d’un anniversaire, pourquoi ne pas proposer aux invités de faire un don à Handicap International au lieu de cadeaux traditionnels ?

Même des actions simples comme partager des informations ou organiser une collecte peuvent avoir un impact important. Si vous souhaitez vous engager davantage, n’hésitez pas à nous contacter. Vous pouvez visiter nos bureaux, rencontrer notre équipe et discuter des façons dont vous pouvez aider. Chaque petit geste compte et contribue grandement à notre mission.

Et le Lacet Bleu, qu’est-ce qu’il représente pour toi ?

Le Lacet Bleu symbolise la dignité et la résilience. C'est l'idée de se remettre debout malgré les obstacles, de continuer à avancer avec espoir. Ce que nous faisons en réadaptation, c'est offrir aux patients la possibilité de vivre avec dignité et de retrouver une place dans la société. C'est pour cela que je soutiens cette campagne. Elle permet de redonner de l'espoir et de valoriser le travail que nous faisons.

photographie : Bas BOGAERTS

photographie : Bas BOGAERTS