A 11 ans, Hannah Mae ne pèse que 9 kg. Elle souffre d’infirmité motrice cérébrale et survit dans des conditions très précaires depuis que sa maison a été endommagée par le typhon Haiyan. Elle lutte aujourd’hui contre une pneumonie aigüe et fait partie des personnes vulnérables soutenues par la mission de Handicap International aux Philippines.
Pour Mohelah, amputée d’une jambe en Syrie, l’appareillage par les équipes de Handicap International en Jordanie est le début d’une nouvelle vie. Elle peut désormais se mouvoir seule, sans dépendre de l’aide de son entourage.
Alors que les élections européennes se profilent, les organisations internationales militant pour les droits des personnes handicapées ont organisé « Putting people first ». L’objectif de cet événement organisé le 23 janvier au Parlement européen est d’inciter les parlementaires à mieux prendre en compte la voix et les droits des personnes handicapées dans leurs politiques de développement. Avec succès : des députés de quatre groupes parlementaires en ont déjà pris l’engagement ferme.
Alors que la conférence de paix Genève 2 est sur le point de débuter, Handicap International publie une étude sur les causes et les types de blessures constatées par les équipes de l’association, auprès de personnes déplacées à l’intérieur de la Syrie. 60 % des personnes blessées interrogées ont été victimes d’armes explosives et présentent des dommages physiques graves. Handicap International appelle la communauté internationale à faire cesser l’usage d’armes explosives dans les zones peuplées et à garantir l’accès des populations civiles à l’aide humanitaire et aux soins. L’association attire également l’ attention sur le lourd héritage que le conflit syrien va laisser en termes de handicap, nécessitant une prise en charge importante et à long terme.
Céline Lefebvre, chef de mission Handicap International au Soudan du Sud, constate que les combats qui déchiraient encore cette semaine plusieurs villes du pays, engendrent de nouveaux déplacements de populations. L’association a installé une équipe dans un des camps de la capitale pour prendre en compte les personnes les plus vulnérables.
Les bus collectifs appelés tap-tap, sont le moyen de transport le plus utilisé par les Haïtiens. Petites estafettes mal équipées, ils sont très souvent difficiles d’accès pour les personnes handicapées et constituent un frein à leur mobilité, et donc à leur intégration sociale et économique. Handicap International conduit un projet pilote de mise en accessibilité d’un bus collectif et accompagne une commune de Port-au-Prince pour rendre accessible une station de tap-tap.
Chef de la mission d’urgence de Handicap International au Soudan du Sud, Céline Lefebvre s’est rendue cette semaine dans un camp situé en bordure de la capitale, Juba. Des milliers de familles y survivent entassées, avec un accès aléatoire aux services de base.
La famille Charles vit encore dans une tente dans un petit camp qui s’est créé suite au séisme de janvier 2010. Cette tente est désormais la seule maison de cette famille qui n’a pas les moyens de louer un logement décent. La vie s’organise donc dans ce camp, avec une vingtaine d’autres familles.
Après le séisme, l’association a ouvert un centre de réadaptation, qui a permis de lancer l’appareillage d’urgence, puis de réaliser des appareillages définitifs. Ce projet a été conduit en collaboration avec l’association Healing Hands for Haïti (HHH), un partenaire local qui œuvrait en Haïti avant le tremblement de terre mais qui avait tout perdu à cause du séisme.
Le séisme de 2010 a détruit la vie de Dieula. Aujourd’hui elle est bénévole dans l’équipe pédiatrie de Handicap International, car elle veut redonner ce qu’elle a reçu comme aide après le tremblement de terre. Et avant tout, elle rêve de pouvoir prendre en charge sa maman.
La maman de Rose Marie est venue au centre communautaire pour voir comment il est possible que sa fille, qui a eu un accident vasculaire cérébral (AVC) et qui bouge très difficilement, a réussi à apprendre à faire la cuisine. Là, au centre, elle voit que ce n’est pas un miracle, mais le résultat des ateliers pratiques organisés par Handicap International. « Le processus de réadaptation est dur et peut être déprimant », dit Marjorie, ergothérapeute. «Si ça se fait en groupe et dans un contexte quotidien, les gens sont plus motivés et les résultats sont parfois extraordinaires. »
Un fauteuil roulant adapté peut changer la vie d’un enfant Haïtien lourdement handicapé. Par exemple, un enfant qui a toujours été alité, peut désormais se tenir assis et observer son environnement. C’est ainsi tout son champ de vision qui s’en trouve modifié, mais aussi, et surtout, toute sa présence au monde. Conscients de l’importance de ce type d’appareillage dans la vie des enfants, l’équipe de Handicap International, qui sillonne les quartiers de Port-au-Prince, est donc très enthousiaste pour ce projet.
« Parfois je me demande : pourquoi étais-je dans ce bâtiment au moment du séisme ? Pourquoi ai-je perdu une jambe ? Peut-être que le destin a voulu que maintenant je donne des prothèses aux autres.» James, 25 ans, explique pourquoi il suit la formation d'orthopédiste, organisée par Handicap International en Haïti.
Trois fois par semaine, Françoise Sincère donne des cours de couture au centre Sant Kore Lavi à Carrefour, un quartier de Port-au-Prince. De la formatrice ou des étudiantes, il est difficile de dire qui est la plus motivée. Mais le fait qu’elles soient toutes en situation de handicap, contribue sans doute à renforcer cette motivation.
Claire Perrin-Houdon est coordinatrice d'une cellule "insertion" qui travaille sur l'accessibilité notamment dans le domaine du transport, des bâtiments publics et privés, mais aussi des services et de l'emploi. Elle parle de la question du handicap et de l'intégration de la personne handicapée en Haïti.
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